Sale temps pour les perfectionnistes !

En entreprise ou à leur compte, beaucoup des meilleurs aiment le travail bien fait, très bien fait. Quoi de plus normal ?

C’est ce sens du détail, ce soin de tous les instants, ce souci constant de très bien faire qui les rend efficaces en effet, mais aussi appréciés, recherchés, valorisés. Pourquoi donc y renoncer ?

Problème : dans un monde sous pression constante, de plus en plus rapide, ultra-connecté, en modes projets permanents, comment faire tout bien tout le temps ? Est-ce même encore possible ? Comment réconcilier alors cette envie de perfection, ce goût des jobs impeccables, cette souffrance de l’approximatif… avec la nécessaire adaptation à un monde tendu, exigeant, inquiet, plus que jamais multidimensionnel, international, partagé, digital ? Sans y laisser sa santé, son courage, son envie ? A fortiori quand on a aussi une vie en dehors, et que dans celle là aussi on aimerait que tout soit parfait, ne pas faillir, ne pas décevoir. Avec ses enfants, ses amis, ses conjoints, ses parents, dans sa vie culturelle, sportive, associative…

Les plus politiques ne s’en soucient pas, ils ne s’intéressent vraiment qu’à ce qui les sert. Les plus dilettantes non plus, ils font ce qu’ils peuvent, et le ciel les aidera. Seuls les plus concernés sont en souffrance. Et pourtant cette souffrance ne sert à personne…

Amis perfectionnistes, le monde ainsi nous tend une perche, même si nous ne le savons pas. Il nous oblige à lâcher. A gagner en souplesse. Et à faire des choix. A perdre en contrôle, et à mieux définir nos priorités.

Nous ne serons pas parfaits et nous ne pourrons pas tout faire en effet. C’est devenu clairement impossible. Mais nous pouvons encore très faire bien l’essentiel… Et ce sera sûrement suffisant !

Alors, en 2017… A quoi allez-vous donc renoncer ?

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